CNOSF France Olympique - CDOS (Comité Départemental Olympique et Sportif)
Comité Départemental Olympique et Sportif
du Puy-de-Dôme
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Présentation du Comité Départemental de Judo
Le Comité apporte son aide à l'organisation des tournois sportifs des benjamins notamment qui regroupent à chaque rencontre près de 300 judokas et qui sont qualificatifs pour les championnats régionaux. Le Comité se charge de collecter les dates de l'ensemble des rencontres sportives organisées par les clubs et les transmet aux 66 clubs. Le Comité est organisé en commissions qui travaillent chacune dans leurs domaines de compétence et selon les orientations de développement choisies comme l'arbitrage par exemple. L'arbitrage En terme de formation à l'arbitrage, quatre niveaux existent : dès 13 ans au sein des clubs et jusqu'au niveau national. Il faut différencier l'arbitre et le commissaire sportif, tous deux indispensables lors d'une rencontre sportive. En compétition, pour un tapis, il faut 4 arbitres et 2 commissaires sportifs. Ces officiels ne sont pas rémunérés, ne reçoivent pas d'indemnité kilométrique non plus pour officier durant la journée, qui en judo débute très tôt avec les pesées des sportifs. La pesée
Comme dans tous les sports de combats, les catégories de poids viennent compléter les catégories d'âges quand il s'agit d'organiser les compétitions et les combats. Entre 7 et 10 catégories de poids existent en fonction de l'âge des judokas. Participation aux coupes de France Départementales Le Comité Départemental effectue une sélection départementale à la fois de judokas, d'arbitres et de commissaires sportifs. Ces coupes permettent de développer l'esprit collectif, parfois considéré comme un manque chez les adolescents qui préfèrent s'orienter vers un sport collectif à cet âge. Les ceintures Les « fameuses » ceintures ou grades des judokas sont décernés par l'enseignant diplômé d'Etat (obligatoirement) du club. Chaque ceinture permet d'évaluer le niveau technique, l'efficacité en combat, le degré d'ancienneté et les qualités morales du sportif. Un laps de temps existe entre l'obtention de chaque ceinture. À noter que la ceinture noire, généralement obtenue en quinze ans de pratique, est décernée par une commission spécifique.
Sport d'équilibre, sport éducatif, sport de défense, le judo est adapté à toutes les tranches d'âges. Il permet à chacun de devenir plus adroit, plus souple, plus fort mais aussi d'apprendre à respecter les règles, découvrir l'entraide, évaluer ses forces et ses faiblesses pour progresser. Un peu d'histoire Le judo, littéralement « voie de souplesse », tient ses origines des observations d'un moine japonais qui en regardant les branches chargées de neige, ne pas casser mais simplement plier pour s'en débarrasser, tira le constat suivant : le souple peut vaincre le fort. La pratique du judo dès l'âge de 4 ans La pratique du judo se fait à l'intérieur du dojo où les judokas vêtus de leur kimono s'entraînent pieds nus sur un tatami. Dans un cours de judo, le judoka est dans le devoir de saluer son professeur, d'abord debout puis agenouillé, avant que le cours ne commence et lorsqu'il se termine, pour tous les judokas et ce dès l'âge de 4 ans.
L'apprentissage de la chute, sans se faire mal, est essentiel dans la pratique du judo tout comme l'apprentissage du nœud de ceinture, qui demande à travailler sa dextérité. Se servir de la force de l'autre pour le battre Le judo véhicule des valeurs fondamentales qui s'imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale. Le respect du code moral (ci-contre) est la base de la pratique du judo. « Il faut de la hargne et de la volonté en judo pour gagner mais pas pour faire mal. La différence est essentielle ». Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat de judo sont indispensables. En effet, lorsqu'un judoka fait chuter son adversaire, il doit garder le contrôle de sa prise, et la plupart des prises nécessitent de retenir son adversaire pour qu'il chute « correctement ». À défaut, l'adversaire pourrait être gravement blessé. Grâce à cela, et malgré qu'il s'agisse d'un sport de combat, le judo est l'un des sports où surviennent le moins de blessures et d'accidents ; de nombreux pratiquants n'ont jamais connu la moindre blessure, que ce soit à l'entraînement ou en compétition, et ce même après plus de dix ans de pratique régulière. Au judo, les valeurs morales sont privilégiées et « plus importantes » que les résultats sportifs. Evolution des combats... pour la sécurité des judokas et pour le respect de tous
Depuis très longtemps déjà, la Fédération Française de Judo travaille avec des médecins qui étudient les blessures des judokas. Ces recherches ont permis de faire évoluer les règles de combats en interdisant certaines techniques, en augmentant l'épaisseur du tapis ou encore en limitant en fonction de l'âge le nombre de combats autorisés par jour. L'échauffement collectif est également obligatoire avant chaque compétition et le temps de repos entre les combats est surveillé. Chaque judoka a également en sa possession un passeport sportif où sont consignés les passages de ceinture, les certificats médicaux, les timbres de licences... La fédération de judo a également réagi très vite aux problèmes de comportements, aussi bien chez les sportifs, les entraîneurs ou encore les parents. Par exemple, aujourd'hui, les entraîneurs n'ont pas le droit de crier pendant le combat (pour donner des conseils), ceux-ci doivent obligatoirement attendre l'arrêt de celui-ci.
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