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Présentation du Comité Départemental de Parachutisme
Disciplines onéreuses ? En moyenne, en parapente notamment une licence sportive coûte aux alentours de 97 €. Cette licence sportive comprend la responsabilité aérienne, obligatoire pour tout vol en parapente et toute chute en parachutisme. À la licence s'ajoute bien sûr le matériel et également pour le parachutisme la place d'avion (moins de 30 € par vol). À première vue, il s'agit d'un sport très onéreux. Néanmoins, il faut noter que la pratique loisir de ces deux disciplines est bien plus accessible qu'il n'y paraît. Le matériel peut au départ être prêté, puis acheté d'occasion… Enfin, les clubs fonctionnent essentiellement avec des bénévoles qui par leur soutien permettent de minimiser au maximum les autres frais annexes. Zoom sur le parapente Le parapente est une sorte de parachute en arc de cercle que l'on déplie et gonfle en s'élançant dans une pente jusqu'à l'envol direct ! En pleine nature, en-dehors de tout bruit, cette aile, grâce à une « impulsion » permet de voler librement, vol plané ou d'ascendance pour un pur plaisir. Les conditions pour voler Plusieurs conditions doivent être réunies pour voler : être muni d'une assurance responsabilité aérienne, l'accord des propriétaires des terrains du décollage et de l'atterrissage (qu'il faut avoir prévu) et l'avis du ou des Maires des communes. Pour que tout se déroule parfaitement dans les airs, différentes règles existent, et notamment la règle du vol à vue. Il s'agit « simplement » de voir et d'éviter ; à savoir par exemple que chacun dégage à droite et que c'est le moins maniable qui a toujours la priorité. Décollage, pilotage, atterrissage..."On sait quand on part, pas quand on revient" Le décollage s'effectue en général dans une pente. Le parapentiste place son aile à terre, bien étalée et face à la pente. Il s'installe dans sa sellette en veillant bien à respecter les vérifications d'usage (check-list comme en aviation). Dès que les bases du décollage sont acquises et avant de profiter des joies du vol, il faut apprendre à atterrir, exercice délicat en parapente. En effet, il faut être capable d'atterrir quasiment n'importe où et dans n'importe quelles conditions, cela s'apparente à l'atterrissage d'un avion. Enfin, le pilotage s'articule autour de trois points : maîtriser la direction ou cap (droite ou gauche), maîtriser l'équilibre de la voilure (interaction avec l'aile) et maîtriser la propulsion (accélérer ou freiner). Plusieurs sites dans le département sont utilisés pour le parapente ; où des accords avec les propriétaires ont notamment été conclus : par exemple Saint-Sandoux et le plus connus de tous, le sommet du Puy-de-Dôme. Il existe aussi des « baptêmes » de parapente en tandem permettant de ressentir le plaisir du vol en toute sécurité, en quelque sorte une première piqure du vaccin. Zoom sur le parachutisme Le saut en tandem, véritable baptême de chute libre Le saut en tandem permet de découvrir la chute libre et les sensations qui vont avec sans avoir à suivre de formation longue. Les sauts ont généralement lieu entre 3 000 et 4 000 m d'altitude pour une chute d'environ 50 secondes à une vitesse de l'ordre de 180 km/h. S'en suivent 5 à 10 minutes environ de vol parachute ouvert. Deux types de formations pour devenir autonome dès 15 ans La Progression en ouverture automatique consiste comme son nom l'indique à réaliser des sauts seul avec une ouverture du parachute automatique dès que la sangle d'ouverture automatique attachée à l'avion est sous tension. Le principe est alors d'apprendre les règles de bases en chute libre et à assimiler le geste d'ouverture avant de réaliser le vrai premier saut en chute libre. Les différents sauts se réalisent à une altitude qui va crescendo, en commençant par 1 200 m. La Progression Accompagnée en chute est la seconde méthode d'apprentissage. Elle a l'avantage, pour les élèves, d'accéder dès le premier saut à la chute libre. En effet, tous les sauts sont réalisés avec deux (pour le 1er saut) puis un moniteur à une altitude de 4000 m. L'objectif est d'acquérir rapidement et en toute sécurité une autonomie en chute libre et sous voile, permettant de sauter seul. Quel que soit la formation choisit, une formation au sol est essentielle pour apprendre les règles de sécurité, la position de chute, la découverte du matériel, le pliage du parachute… (toute la théorie). Tout ça avant de se lancer dans le vide. Se poser sans radio et être autonome en l'air, voici en quelques sortes les 2 conditions sine qua non pour devenir autonome. Le parachutisme se pratique aussi bien en loisir qu'en compétition où les disciplines sont nombreuses : le vol relatif, la précision d'atterrissage, la voltige, le voile contact, le free fly, la chute assis et les dernières disciplines comme la winsuit, le swooping. Le parachute, l'équipement de base Avec l'altimètre (qui permettra de gérer la chute et l'ouverture à 1000 m), le parachute est l'équipement obligatoire. C'est un ensemble régulièrement contrôlé qui comporte un sac-harnais, une voilure principale, une voilure de secours et un déclencheur de sécurité. L'ASCENSIONNEL… LE PARACHUTISME DÈS 12 ANS Cette discipline, accessible dès 12 ans, consiste en un décollage sous parachute tracté souvent par un treuil. La descente s'effectue dès la fin de la traction. Pratique également accessible aux personnes à mobilité réduite. A consulter aussi
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