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Les chiffres clés de l'économie du sport

16.5 millions de licenciés, 3.5 millions de bénévoles, 107 fédérations et groupements sportifs membres du CNOSF, 7 ligues professionnelles.


En 2009, la dépenses sportive en France s'élevait à 34.9 milliards d'euros en valeur (= 2008). Les ménages représentent près de la moitié de cette dépense (16.5 milliards d'euros). Les financeurs publics supportent également une part importante de la dépense sportive (plus de 40%), soit 15.1 milliards d'euros, dont les deux tiers à la charge des communes.

La dépense sportive représente 1.85% du produit intérieur brut.

Le secteur sportif associatif représente 170 000 salariés pour 78 240 ETP.

Plus de 3 000 joueurs professionnels et près de 2 000 joueurs en formation évoluent dans les clubs et centres de formation du basket, football, handball, rugby et volley professionnel.

Les 158 clubs rattachés aux cinq ligues professionnelles représentent des milliers d'emplois non dé-localisables, chaque club étant une structure bicéphale constituée de staff sportif et médical, d'une part et d'une composante administrative, d'autre part, représentant 2 225 emplois pour le seul football.

Avec un chiffre d'affaires de 1.7 milliard d'euros pour les seuls clubs professionnels de basket, de football, de handball, de rugby sans prendre en compte l'économie de l'ensemble des activités connexes liées au sport professionnel (prestataire, médias, équipement, restauration, transport), ce dernier est une véritable filière économique comparable à celle de la production cinématographique et constitue un réel moteur de croissance.

Le volume des cotisations de sécurité sociale, des impôts et taxes acquittés par les clubs professionnels de basket, de football, de handball, de rugby et de volley est de 423 millions d'euros en 2012.

Le montant cumulé des subventions de fonctionnement des collectivités locales reçues par les clubs professionnels (société et association cumulées) atteint 55.7 % pour la PRO A et 32.4 % pour la PRO B du plafond autorisé par la loi (plafond cumulé en multipliant les 2.3 millions autorisés par le nombre de club d'une compétition), 40.2 % pour la Ligue 1, 27.3% pour la Ligue 2, 49.3 % pour le TOP 14 et 29.3% pour la PRO D2, 35.7% pour la Ligue A Masculine, 23.2 % pour la Ligue B Masculine et 25.3 % pour la Ligue A Féminine et 47.8% pour D1M de handball.

Les collectivités territoriales sont propriétaires à près de 99 % des enceintes sportives utilisées par les clubs professionnels.

De la saison 2009/2010 à la saison 2011/2012, le coût de la prise en charge des forces de l'ordre est passé de 2.88 millions à 4.34 millions d'euros pour les clubs de Ligue 1.

Le budget du CNDS est estimé en 2013 à 269.7 millions dont 40.9 millions d'euros issus de la « Taxe Buffet » (droits de retransmission cumulés des fédérations et des ligues professionnelles), soit 15.1% de son budget.

Le CNDS a également pour source de financement la taxe de 1.8 % prélevée sur les sommes misées sur les paris sportifs des opérateurs agréés évaluée à 31 millions d'euros pour 2013.


Source : La Lettre de l'économie du sport—N°1122 (CNOSF, ANLSP après enquête auprès de ses ligues, Stat-Info février 2012 [publication statistique du Ministère des Sports]).